cris d’un citoyen absourdi par Sim Plume Locale
Cris d’un citoyens abasourdi…
Durant ces derniers mois mon pays est en émoi, une situation ombrageuse, encombre ces populations affriolantes dont toutes les pratiques n’ont été que courtoises. Cette société, vraiment je ne la reconnais plus moi, celle en qui j’ai eu foi, semble être poudrée d’actes métamorphiques, et son hémisphère clair n’est plus prolifique, vraiment ses récents produits sont tous maléfiques, sadiques et atroces. Ces temps ci, le Sénégal a la scie sous la gorge tel un rat qui engorge des liasses de billets, les agresseurs sont en fusil, les agressions en liaison non interrompue, la mort y est devenue tout sauf inconnue encore moins étonnante. Chaque jour des gens meurent, chaque jour des ébahis pleurent mais à chaque fois l'issue est la même, on a peur, on pleure, on se lamente et on avance pour ensuite oublier sans faire face aux menaces perpétuelles. Des personnels qualifiés, des professionnels censés,se révèlent criminels, aujourd’hui les problèmes élémentaires demeurent maîtres dans cette terre : dans les hôpitaux, l'humain ne se sent plus en sécurité on meurt plus à l'hôpital qu’à la maison et il paraît même que les personnes qui veillent sur les malades dans les maisons sont plus qualifiées que les formés. Une négligence criminelle est au bout des tunnels aucune de ces actions n’a été sénégalaise vraiment on est mal-à-l’aise. On se suicide comme on prend le thé, on tue comme on se baigne, le sang est comme la sueur et est déversé partout sans pudeur, maintenant on ne feint plus le bien mais on met en exergue le mal et on l’étale, on légalise l'anormal, ça fait vraiment mal. Des vies qui sont perdues dans les mains des censés plus sûrs, des bébés calcinés dont les parents sont ruinés, mais on va surement encore les pleurer et ensuite les oublier.
Tout compte fait cela doit cesser, on a élu des têtes pour que nos équations soient résolues mais ils ne font que nous rajouter des inconnus, ces gens sont vraiment des mal connus. Chaque années on lit les mêmes textes chaque jour on reçoit les mêmes promesses, à la fin ils sont sans prouesses. Ils changent les hommes et nous amènent d’autres de même slogan « se servir, avant de servir ». Finalement ils vivent dans l'opulence et nous dans les embouteillages qui nous mèneront dans les ambulances et on ne prendra jamais notre revanche, on regagne plutôt la cadence et avance vers les ténèbres des mouvances imprudentes. Sénégalais revoyons nos choix, ces gens ne vont jamais renouveler la teinture, ils ne cessent de changer les peintures de leurs voitures et endurcir leurs toitures et garnitures. Si nous voulons l'ouverture, amassons ces ordures et jetons les hors de nos vues. La santé, la sécurité et l’éducation sont l’essentiel, et pour que le ciel brille il va falloir que nos cris de taisent. Changer des têtes pour amener les mêmes têtes, ne change rien. Changer avant qu’on vous échange.
SIM la plume Locale.
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